La maladie de Lyme, encore appelée borréliose de Lyme, est une affection infectieuse causée par une bactérie (Borrelia burgdorferi). Cette dernière est transmise par la piqûre de tiques infectées. Une fois qu’elle apparaît chez l’humain, il est possible de la traiter. Cependant, dans le cas où le traitement se ferait tardivement, c’est une autre phase de la maladie qu’il faudra gérer.
Quelle est la phase tardive du traitement de la maladie de Lyme ?
Avant d’aborder la phase tardive du traitement de la maladie de Lyme, il faut noter qu’il existe deux phases qui la précèdent. Dans un premier temps, c’est la phase primaire. À ce niveau, la maladie est identifiée très rapidement, généralement les quatre premières semaines qui suivent la piqûre des tiques. À ce niveau, un traitement médicamenteux est recommandé comme dans le cas d’une encéphalopathie hépatique et les douleurs à l’oreille. Ce sont les antibiotiques (cycline, amoxicilline) qui sont recommandés.
La seconde phase est plus grave que la précédente est due à l’absence de traitement après l’apparition de l’érythème migrant. La maladie de Lyme se propage donc et les symptômes suivants apparaissent :
- fatigue extrême,
- douleurs et raideurs articulaires,
- faiblesse,
- maux de tête,
- irrégularité du rythme cardiaque,
- éruptions cutanées,
- paralysie faciale,
- etc.
Dans ce cas de figure, un diagnostic est également fait et un traitement aux antibiotiques est également réalisé.
Pour en revenir à la phase tardive, c’est que la situation devient tardive. En d’autres mots, aucun diagnostic et aucun traitement n’ont été faits. À cette étape, de nouveaux symptômes s’ajoutent à ceux de la phase secondaire. Les patients atteints souffrent souvent de troubles de la mémoire, de maux de tête, de dépression ou encore d’asthénie. Pour ce qui est du traitement, c’est du cas par cas.
Comment se fait le traitement de cette maladie en phase critique ?
Le traitement de la maladie de Lyme en phase critique est très compliqué. Les médecins commencent par éliminer toutes les possibilités de la présence d’autres pathologies à travers un bilan étiologique. Si ce denier n’aboutit à rien, c’est une antibiothérapie qui est proposée sur une durée de 28 jours. Ce délai peut aller au-delà si seulement plusieurs spécialistes s’accordent sur la question.
Dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, en plus de l’antibiothérapie qui est recommandée en France, les médecins associent des anti-infectieux afin de traiter les autres infections, celles qui sont transmissent par les tiques. Dans ce cas de figure, le traitement ne se limite pas à 30 jours, mais il s’arrête en fonction de la réponse du patient au traitement.
Quelles sont les perspectives sur le long terme ?
La médecine conventionnelle connaît des limites en ce qui concerne le traitement de la maladie de Lyme en phase critique. Bien qu’un vaccin soit annoncé selon certaines informations, rien n’est encore mis au point.
À la longue, il revient d’associer les médecines alternatives pour éviter une rechute ou une aggravation de la maladie. Plus précisément, il s’agit d’opter pour la phytothérapie. Ainsi, à travers les plantes comme le ginko biloba, il est possible d’obtenir des éléments essentiels au rétablissement face à cette maladie. Une bonne alimentation est également recommandée, car elle permet de procurer à l’organisme les nutriments nécessaires afin de lutter contre la borréliose de Lyme.
La maladie de Lyme connaît plusieurs phases. À l’étape critique, il est difficile d’y remédier facilement. Bien souvent, il faut opter pour d’autres types de traitement en accompagnement aux traitements habituels.
Articles similaires
- Comment soigner une dépression qui dure ? Approches et techniques efficaces
- Traitement naturel et efficace sans ordonnance contre l’eczéma
- Les différents traitements de la DMLA
- Différents traitements de l’insuffisance cardiaque
- Quels sont les symptômes du cancer de l’ovaire ?
